Pourquoi le sportif est un entrepreneur dans l’âme

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Le 25 Novembre 2017, se déroulait la deuxième édition de l’événement Footworking , au Bordeaux Soccer à Bordeaux Lac. Cet événement s’est déroulé en deux parties :

  • Un tournoi de football rassemblant 10 équipes féminines d’entreprises de la région
  • Une conférence sur la promotion et l’évolution du sport féminin et du sport en entreprise en France

Organisé par Foot d’Elles en collaboration avec la FFSE, Footworking a rassemblé près de 70 joueuses de football et de nombreux intervenants de qualité lors de la conférence. Une vraie réussite, le tout dans une ambiance conviviale, et dans un esprit sportif sans faille.

Nous sommes 3 étudiants de l’école AMOS et nous avons suivi pour vous l’ensemble de cette journée riche en émotions !

Conférences Footworking : Un tournoi de football d’entreprise et une journée dédiée aux femmes

13h30 : Les joueuses arrivent, se préparent pour jouer, établissent les dernières tactiques de jeu. L’organisation du tournoi en lui même est géré par la FFSE qui appelle l’ensemble des joueuses pour leur rappeler les règles du jeu, leur présenter l’organisation des matchs et faire une belle photo de groupe sur le terrain.

14h : Le tournoi débute ! Les premières matchs sont lancés et les joueuses se livrent dès le début une belle bataille sur le terrain.

Les 10 équipes présentes sont les suivantes : Stade Bordelais Football, Sésame (équipe de Foot d’Elles), Cdiscount, Bouygues Construction, Rallye des Pépites, la FFSE, Darwin, l’EDHEC, Sud Ouest et Les footeuses d’ambiance.

A noter la présence également d’anciennes joueuses de l’équipe de France qui sont venues participer à ce bel événement.

14h30 : Le tournoi s’arrête momentanément et laisse sa place à un match de gala entre les anciennes joueuses de l’équipe de France qui s’affrontent sur le terrain n°1, l’occasion d’admirer les prouesses techniques de ce qui s’est fait de mieux ces dernières années dans le monde du football pratiqué par les femmes.

A noter également que dans un esprit de partage et de convivialité, chaque équipe du tournoi jouait ses matchs avec une ancienne joueuse de l’équipe de France sur le terrain.

16h : Fin des matchs de poule, place aux matchs de classement !

17h : La finale tant attendue du tournoi oppose Cdiscount au Stade Bordelais. Match passionnant et indécis qui verra les deux équipes se départager aux tirs aux buts ! Cdiscount remporte la victoire et est sacrée championne de cette deuxième édition de Footworking.

https://twitter.com/antoine_sery8/status/934457026645815297

Direction ensuite les vestiaires et la douche pour assister ensuite aux conférences qui ont lieu dans le restaurant du Bordeaux Soccer.

A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’association Foot d’Elles et la Fédération Française du Sport en Entreprise ont organisé ce 25 novembre 2017 leur 2ème édition du #FootWorking au Bordeaux Soccer à Bordeaux. Cet événement a pour objet la valorisation des femmes et du sport dans les entreprises.

Des conférences autour du sport féminin, de la mixité et des atouts du sport en entreprise

Après ce challenge, une conférence-débat s’est déroulée en fin d’après-midi sur le thème « Entreprises de demain, place aux sportives » animée par des intervenants du sport, de l’entreprise et du domaine associatif. La basketteuse, Paoline EKAMBI, PDG de la société Portail Community, Carole BRETTEVILLE, Présidente de Femmes et Sport et cofondatrice de Femix Sport Alsace, Edith MARUEJOULS, sociologue, Nathalie ESTRADA, DRH de CDiscount et Philippe BONAVE, PDG de Bouygues Construction étaient présents pour nous présenter divers sujets tels que la mixité, les atouts du sport pour l’insertion professionnelle et l’intérêt des entreprises à intégrer les valeurs du sport au sein de leurs équipes.

La Ministre des Sports, Laura FLESSEL (escrimeuse quintuple médaillée olympique) a introduit la conférence par une interview vidéo afin d’illustrer ces thématiques.

https://twitter.com/Seebb_/status/934462587768537088

Le sport est porteur de valeurs de cohésion et d’insertion. Il est vecteur de partage et de bien-être et donc un critère de recrutement à ne pas négliger.

En effet, le sport est synonyme d’émancipation, de capacité de résilience et de cohésion sociale. Il implique tout le monde.

Il  a été montré que certains sports permettaient de développer certaines compétences métiers

Pour les entreprises, il est intéressant de s’y intéresser car il véhicule un certain savoir être tel que la gestion du stress, des conflits, savoir insuffler une dynamique, de l’enthousiasme. Il permet de développer également la persévérance, la pertinence et la bienveillance ainsi que le travail d’équipe et le leadership etc…

Nous ont également été présentés les atouts de l’activité physique pour le développement des compétences. Comme le démontre une étude de l’OMS, le sport développe l’individu. En effet, il  a été étudié que certains sports permettaient de développer certaines compétences métiers, notamment psychosociales comme la communication, la confiance en soi, l’autonomie, la prise de décision et sa capacité à résoudre des problèmes. Par exemple le Handball permet de développer sa performance individuel et collective car le handballeur a deux fonctions (défenseur et attaquant).

C’est pourquoi les entreprises favorisent de plus en plus la pratique sportive dans leur enseigne par le sponsoring, les formations en équipe, la mise à disposition de salle de sport ou encore des cours animés par des coachs sur les temps de midi ou avant l’heure de travail mais encore par l’organisation de compétitions comme pour l’entreprise CDiscount qui fait un don à chaque kilomètre parcouru par ses employés lors de leur participation à une course à pieds.

Le rôle de l’entreprise comme le mentionne Monsieur Philippe BONNAVE, PDG de Bouygues Construction, « Le sport est un moment de convivialité. Dans le BTP la notion d’équipe est indispensable pour la performance. Cela permet de diminuer le stress et augmente les valeurs humaines des salariés. Cela incite à prendre du plaisir au travail ».

De même, la question d’intégrer un sportif de haut niveau à une équipe en entreprise a un réel intérêt pour l’entreprise car le sportif possède des valeurs qui vont mobiliser les équipes.

https://twitter.com/Seebb_/status/934476945982664704

La mixité, une question au coeur du sport et de l’entreprise

Cependant la mixité est un réel challenge dans notre société actuelle. Le sport ne doit pas être sous catégoriser comme il l’est actuellement. Pour renforcer l’idée de cohésion sociale et de mixité, la pratique du sport chez les femmes devrait être à même échelle que celui des hommes. Nous parlons de Football et non de football masculin alors que pour les femmes, le sport est identifié par l’appellation Féminin derrière. Cela démontre une hiérarchie qui s’installe depuis la cours de récréation.

Nous parlons de « football » et non de « football masculin » alors que pour les femmes, le sport est identifié par l’appellation « football féminin »

Dominique Crochu, ex première directrice de la FFF et associée dans l’entreprise Digitaly souligne ce problème d’utilisation du mot « féminin » et incite à bannir l’utilisation de ce terme : « Entreprendre c’est ni masculin ni féminin ! Je crois en la mixité et pas à la notion « au féminin ».

Selon la sociologue Edith MARUEJOULS, qui a travaillé sur un projet d’école égalitaire et étudié les relations entre filles et garçons, le droit des hommes et des femmes n’est pas égalitaire. Ses études démontrent que dès le plus jeune âge, les filles et les garçons ne partagent pas les mêmes valeurs, les mêmes espaces et ne se mélangent pas entre eux. La mixité et la fin du stéréotype des genres devraient se développer sur les espaces de partage qui mettent en relation les filles et les garçons.

Arielle Piazza, Adjointe aux sports, à la jeunesse et à la vie étudiante pour la ville de Bordeaux, souligne les difficultés des femmes et barrières à la pratique de leur sport…

 

Cela se répercute en entreprise comme le souligne le PDG de Bouygues Construction, « les femmes se mettent des freins, doutent de leurs capacité à réussir lorsqu’on leur propose des promotions. Les hommes qu’en a eux, accepte sans hésiter ».

La mixité est « l’opportunité de montrer ses différences, ce qui représente la force du collectif. Cela favorise le bien vivre ensemble, la singularité pour l’exercice. La femme sportive est un atout pour l’entreprise» nous partage Laura FLESSEL.

Ainsi, le sport permettrait de développer des compétences indispensables à l’insertion professionnelle et serait un pilier à la mixité. Cependant, malgré les progrès effectuer, des leviers sont encore à mettre en place pour valoriser la femmes dans le monde du sport et de l’entreprise.

Les conseils de nos intervenants pour nos participantes et les femmes : OSEZ et ÉCOUTEZ-VOUS.

Paoline Ekambi insiste : « Allez au bout de vos rêves! »

En clôture de cette soirée, les trophées, offerts par la FFF, ont été remis aux vainqueurs ainsi que des médailles et des lots pour l’ensemble des joueuses. Et enfin un cocktail dinatoire a été proposé pour l’ensemble des invités afin de conclure cette journée en beauté.

https://twitter.com/Seebb_/status/934486127343489024

 

Sébastien Kehren, 22 ans. Passionné de sport et de football. Je suis titulaire d’une licence en STAPS Management du Sport et actuellement étudiant à AMOS en Master 1. J’aimerais me spécialiser au sein du domaine du sport, dans le marketing digital ou le sponsoring sportif.

Morgane POMA, étudiante de 21 ans en 3ème année à AMOS Sport Business School. Je possède un DUT Techniques de Commercialisation dans lequel j’ai pu découvrir un engouement pour le marketing, la communication et les relations publiques. Je suis passionnée de Sport, de design, graphisme et du 7ème art. J’ai pratiqué pendant 10 ans la Gymnastique Rythmique où j’ai eu la chance de participer aux Championnats de France. Pour mon futur, je souhaiterais devenir Chef de Produit ou Attachée de presse et devenir par la suite entrepreneure dans le domaine du Sport santé et handicap.

Je m’appelle Antoine Sery, 21 ans, j’ai grandi à La Réunion où j’ai obtenu un Bac Scientifique. En 2015, j’ai poursuivi mes études en effectuant un BTS MUC à Paris. A l’obtention de mon diplôme, j’ai décidé d’associer mes études à ma passion pour le sport en rejoignant l’école AMOS à Bordeaux en Bachelor 3 spécialité Marketing. Mon objectif est de travailler au sein d’un club, d’une ligue ou d’une fédération dans le but de le/la développer et  de le/la promouvoir.

Un grand merci à Sébastien, Morgane et Antoine pour leur présence à l’évènement et leur volonté de promouvoir Footworking. 

L'auteur de cet article

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